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Introduction à Log4J

Cet article est une introduction au système de journalisation pour java de Jakarta : log4j. L'accent est mis sur la façon de le configurer. ♪

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I. Introduction

Log4j est une API de journalisation très répandue dans le monde Java. Il s'agit d'un système hautement configurable, que ce soit au niveau de ce qui doit être enregistré ou de la destination des enregistrements (serveur de logging, fichiers tournants, etc.). Pour cet article, je me suis appuyé sur la version 1.2.11, la version 1.3 devrait voir le jour en octobre 2005, elle introduit certains changements au niveau de l'API ; néanmoins, les recommandations concernant la compatibilité avec la future API ont été appliquées.

Cet article insiste plus particulièrement sur la configuration de log4j, en effet, cette API est fréquemment utilisée comme système de journalisation sous-jacent en combinaison avec l'API commons logging. De plus, son utilisation directe est relativement simple.

II. Principes généraux

II-1. Logger

Comme son nom l'indique, le Logger est l'entité de base pour effectuer la journalisation, il est mis en œuvre par le biais de la classe org.apache.log4j.Logger. L'obtention d'une instance de Logger se fait en appelant la méthode statique Logger.getLogger :

 
Sélectionnez
import org.apache.log4j.Logger;

public class MaClasse {
    private static final Logger logger = Logger.getLogger(MaClasse.class);
    // suite
}

Il est possible de donner un nom arbitraire au Logger, cependant, comme nous le verrons lorsque nous parlerons des hiérarchies de Loggers et de la configuration, il est préférable d'utiliser le nom de la classe pour des raisons de facilité.

Dans les versions antérieures à la 1.2, l'entité utilisée pour la journalisation était la Category, elle a été remplacée par la classe Logger (consultez la documentation pour des informations sur les pratiques à adopter en vue de la parution de la version 1.3).

II-2. Niveaux de journalisation

Si vous avez déjà utilisé des systèmes de journalisation comme les commons logging, vous êtes familiers avec la notion de niveau de journalisation ou de priorité d'un message. Il s'agit d'une entité représentant l'importance du message à journaliser, elle est représentée par la classe org.apache.log4j.Level. Un message n'est journalisé que si sa priorité est supérieure ou égale à la priorité du Logger effectuant la journalisation. L'API Log4j définit 5 niveaux de logging présentés ici par gravité décroissante :

  • FATAL : utilisé pour journaliser une erreur grave pouvant mener à l'arrêt prématuré de l'application ;
  • ERROR : utilisé pour journaliser une erreur qui n'empêche cependant pas l'application de fonctionner ;
  • WARN : utilisé pour journaliser un avertissement, il peut s'agir par exemple d'une incohérence dans la configuration, l'application peut continuer à fonctionner, mais pas forcément de la façon attendue ;
  • INFO : utilisé pour journaliser des messages à caractère informatif (nom des fichiers, etc.) ;
  • DEBUG : utilisé pour générer des messages pouvant être utiles au débogage.

Deux niveaux particuliers, OFF et ALL sont utilisés à des fins de configuration. La version 1.3 introduira le niveau TRACE qui représente le niveau le plus fin (utilisé par exemple pour journaliser l'entrée ou la sortie d'une méthode). Il va de soi que plus l'on descend dans les niveaux, plus les messages sont nombreux.

Si vous avez besoin de niveaux supplémentaires, vous pouvez créer les vôtres en sous-classant org.apache.log4j.Level, néanmoins, ceux qui sont proposés devraient être suffisants. La journalisation d'un message à un niveau donné se fait au moyen de la méthode log(Priority, String), il existe diverses variantes permettant par exemple de passer un Throwable dont la trace sera enregistrée. Pour les niveaux de base, des méthodes de raccourcis sont fournies, elles portent le nom du niveau :

 
Sélectionnez
try {
    // équivaut à logger.info("Message d'information");
    logger.log(Level.INFO, "Message d'information");
    // Code pouvant soulever une Exception
    //...
} catch(UneException e) {
    // équivaut à logger.log(Level.FATAL, "Une exception est survenue", e);
    logger.fatal("Une exception est survenue", e);
}

Il est possible d'effectuer une journalisation avec des messages localisés au moyen des méthodes l7dlog(Priority, String cle, [Object[], ] Throwable). cle correspond à l'identifiant du message dans le ResourceBundle positionné via la méthode setResourceBundle. Notez que pour ces méthodes, il n'existe pas de raccourci.

Dans les versions antérieures à la 1.2, le niveau du message était représenté par l'entité Priority, elle a été remplacée par la classe Level (consultez la documentation pour des informations sur les pratiques à adopter en vue de la parution de la version 1.3).

II-3. Appenders

Bien que vous ne devriez pas avoir à manipuler les Appenders directement en Java, à moins que vous ne créiez les vôtres, il est nécessaire de connaître leur fonctionnement afin de configurer correctement Log4j. Les Appenders, représentés par l'interface org.apache.log4j.Appender, sont le moyen utilisé par log4j pour enregistrer les événements de journalisation. Chaque Appender a une façon spécifique d'enregistrer ces événements. Log4j vient avec une série d'Appenders qu'il est utile de décrire, puisqu'ils seront repris dans la configuration :

  • org.apache.log4j.jdbc.JDBCAppender : effectue la journalisation vers une base de données ;
  • org.apache.log4j.net.JMSAppender : utilise JMS pour journaliser les événements ;
  • org.apache.log4j.nt.NTEventLogAppender : journalise via le journal des événements de Windows (NT/2000/XP) ;
  • org.apache.log4j.lf5.LF5Appender : journalise les événements vers une console basée sur Swing, celle-ci permet de trier ou de filtrer les événements ;
  • org.apache.log4j.varia.NullAppender : n'effectue aucune journalisation ;
  • org.apache.log4j.net.SMTPAppender : envoie un email lorsque certains événements surviennent (à ne pas activer avec un niveau de journalisation DEBUG…) ;
  • org.apache.log4j.net.SocketAppender : envoie les événements de journalisation vers un serveur de journalisation ;
  • org.apache.log4j.net.SyslogAppender : journalise les événements vers un daemon Syslog (distant ou non) ;
  • org.apache.log4j.net.TelnetAppender : journalise les événements vers un socket auquel on peut se connecter via telnet ;
  • org.apache.log4j.ConsoleAppender : effectue la journalisation vers la console ;
  • org.apache.log4j.FileAppender : journalise dans un fichier ;
  • org.apache.log4j.DailyRollingFileAppender : journalise dans un fichier qui tourne régulièrement (contrairement à ce que son nom suggère, ce n'est pas forcément tous les jours) ;
  • org.apache.log4j.RollingFileAppender : journalise dans un fichier, celui-ci est renommé lorsqu'il atteint une certaine taille et la journalisation reprend dans un nouveau fichier (par exemple, on aura le fichier logfile dans lequel s'effectue la journalisation et logfile.1 qui contient les événements antérieurs).

Les paramètres nécessaires à certains de ces Appenders sont détaillés dans la partie configuration. Notez cependant qu'il est possible d'affecter un niveau seuil (threshold) à tous les Appenders étendant la classe org.apache.log4j.AppenderSkeleton (ce qui est le cas de tous les Appenders fournis avec log4j). Dans ce cas, un message n'est journalisé par un Appender donné que si son niveau est supérieur ou égal à celui du Logger et qu'il est supérieur ou égal au seuil de l'Appender considéré.

II-4. Layouts

Les Layouts sont utilisés pour mettre en forme les différents événements de journalisation avant qu'ils ne soient enregistrés. Ils sont utilisés en conjugaison avec les Appenders. Bien que tous les Appenders acceptent un Layout, ils ne sont pas forcés de l'utiliser (les Appenders utilisant un Layout sont repérables au fait que leur méthode requiresLayout renvoie true).

Les Layouts fournis par log4j sont les suivants, l'existence du PatternLayout permet de formater les événements d'à peu près n'importe quelle façon :

  • org.apache.log4j.SimpleLayout : Comme son nom l'indique, il s'agit du Layoutle plus simple, les événements journalisés ont le format Niveau - Message[Retour à la ligne] ;
  • org.apache.log4j.PatternLayout : Layout le plus flexible, le format du message est spécifié par un motif (pattern) composé de texte et de séquences d'échappement indiquant les informations à afficher. Reportez-vous à la JavaDoc pour une description complète des séquences d'échappement existantes. Par défaut, les événements sont journalisés au format Message[Retour à la ligne] ;
  • org.apache.log4j.XMLLayout : comme son nom l'indique, formate les données de l'événement de journalisation en XML (à utiliser en conjugaison avec un Appender de la famille des FileAppenders) ;
  • org.apache.log4j.HTMLLayout : les événements sont journalisés au format HTML. Chaque nouvelle session de journalisation (réinitialisation de Log4j) donne lieu à un document HTML complet (ie. préambule DOCTYPE, <html>, etc.).

III. Configuration

III-1. Principes de configuration

III-1-1. Héritage de niveau

Le principe central de la configuration est sa hiérarchisation, c'est-à-dire que chaque Logger va hériter du niveau de son plus proche parent pour lequel on en a défini un, à moins qu'on ne lui attribue explicitement un niveau. Un Logger est parent d'un autre si son nom complet est le préfixe du second. Par exemple, le Loggercom.developpez.beuss.java sera le parent du Loggercom.developpez.beuss.java.log4j, il lui transmettra donc son niveau. Il existe un Logger particulier appelé rootLogger (Logger racine) qui est l'ancêtre de tous les Loggers existants.

L'intérêt de ce mécanisme est évident lorsque l'on utilise différentes bibliothèques au sein d'un projet qui se servent de Log4j pour journaliser les messages. Il est possible de compartimenter la configuration pour, par exemple, avoir tous les messages de débogage des classes que l'on développe, mais uniquement les messages d'erreur des bibliothèques utilisées.

Prenons par exemple un projet qui utiliserait certaines des bibliothèques commons de Jakarta. Il est fréquent que ces bibliothèques utilisent les commons logging pour journaliser les événements. Les commons logging utilisent Log4j comme système de journalisation si celui-ci est disponible. on pourra donc avoir une hiérarchie ressemblant à cela (la syntaxe utilisée n'est pas celle des fichiers de configuration log4j, celle-ci sera présentée plus loin) :

Logger

Niveau

root

error (assigné)

org

error (hérité)

org.apache

error (hérité)

org.apache.commons

error (hérité)

org.apache.catalina

info (assigné)

org.apache.catalina.core

info (hérité)

com.developpez.beuss.java

debug (assigné)

com.developpez.beuss.java.log4j

debug (hérité)

Avec une configuration de ce type, seuls les messages d'erreur des API commons seront journalisés alors que l'on aura les messages d'information provenant de Tomcat (org.apache.catalina) et les messages de débogage de l'application en cours de développement.

C'est là qu'apparait l'utilité de l'utilisation des noms complets des classes comme identifiant pour les Loggers. En procédant de cette façon, le contrôle du niveau de journalisation peut s'effectuer au niveau des packages ou même des classes.

Si vous n'affectez pas de niveau de journalisation au Logger racine, il prend automatiquement la valeur DEBUG, cela peut conduire à l'affichage de nombreux messages, aussi, il est préférable de définir un niveau manuellement.

III-1-2. Additivité des Appenders

De prime abord, le fonctionnement de la configuration des Appenders peut sembler similaire à celui des niveaux, mais ce n'est pas le cas. En effet, il ne s'agit plus d'héritage proprement dit, mais d'additivité. C'est-à-dire qu'un Logger d'un niveau donné va bénéficier de tous les Appenders de ses ancêtres en plus de ceux qui lui sont éventuellement affectés. Il est possible de « couper » la chaîne à un niveau quelconque en indiquant que l'on ne veut pas que l'additivité s'applique. Un exemple vaut mieux qu'un long discours :

Logger

Appender(s)

Additivité

root

RootAppender

Non Pertinent

org

RootAppender (hérité), OrgAppender (assigné)

Oui

org.apache

RootAppender (hérité), OrgAppender (hérité)

Oui

org.apache.commons

RootAppender (hérité), OrgAppender (hérité)

Oui

org.apache.catalina

CatalinaAppender (assigné)

Non

org.apache.catalina.core

CatalinaAppender (hérité)

Oui

com.developpez.beuss.java

RootAppender (hérité), BeussJavaAppender (assigné)

Oui

com.developpez.beuss.java.log4j

RootAppender (hérité), BeussJavaAppender (assigné)

Oui

Avec ce type de configuration, on peut décider par exemple que le Logger racine enverra ses messages vers la console et que certains Loggers journaliseront dans un fichier. Le Logger org.apache.catalina introduit une rupture dans l'additivité, seuls les Appenders définis à partir de son niveau seront affectés à ses descendants.

III-1-3. Organisation de la configuration

Quel que soit le format de la configuration, le procédé est toujours le même, seule la forme change. Il faut tout d'abord configurer les différents Appenders. Ensuite vient la configuration des Loggers. Vous n'êtes bien sûr pas obligé de configurer tous les Loggers de façon individuelle, utilisez les mécanismes d'héritage de niveau et d'Appender. Le minimum requis pour que Log4j fonctionne correctement est d'attribuer un Appender correctement configuré au Logger racine.

Si log4j n'est pas correctement configuré, cela n'empêchera pas l'application de fonctionner, simplement, les messages de journalisation peuvent être perdus.

III-2. Format des fichiers de configuration

III-2-1. Mécanisme de recherche

La configuration de log4j peut se faire via un fichier properties classique (clé=valeur(s)) ou un fichier XML. La seconde solution offre plus de possibilités et, de par son format, est plus structurée ce qui permet de s'y retrouver plus facilement. Une troisième méthode est de configurer le système de journalisation par programmation, mais nous n'en parlerons pas ici en raison de son manque de flexibilité. Notez toutefois que si vous procédez de cette façon, vous devez appeler la méthode activateOptions() de chaque Appender une fois que vous lui avez fourni tous ses paramètres.

Pour déterminer le fichier de configuration ainsi que son format, log4j utilise le mécanisme de recherche suivant. La recherche des fichiers s'effectue via le ClassLoader, les fichiers de configuration doivent donc se trouver sur le classpath.

  • Si la propriété système log4j.defaultInitOverride est définie à autre chose que false, le mécanisme de recherche n'est pas exécuté (à utiliser si vous configurez le système par programmation).
  • Vous pouvez définir les propriétés système log4j.configuration et log4j.configuratorClass qui indiquent respectivement le fichier à utiliser et la classe servant à lire et à charger les propriétés (elle doit implémenter l'interface org.apache.log4j.spi.Configurator).
  • En l'absence de propriété système indiquant le fichier à utiliser, log4j recherche un fichier nommé log4j.xml, si celui-ci n'existe pas, il tente d'obtenir le fichier log4j.properties. Quel que soit le cas (fichier de configuration personnalisé ou mécanisme de recherche), si le fichier est introuvable, le mécanisme est interrompu et log4j n'est pas configuré.
  • Si aucun Configurator n'est spécifié et que le fichier termine par l'extension .xml, log4j utilise un DomConfigurator (configuration XML), si l'instanciation est impossible (classe inexistante, qui n'implémente pas Configurator, etc.), le mécanisme est interrompu et log4j n'est pas configuré. Si aucune classe n'est précisée et que le fichier n'est pas un fichier XML, un PropertiyConfigurator (configuration classique) est utilisé.

La méthode la plus simple consiste donc à laisser faire log4j en plaçant un fichier log4j.xml dans un répertoire situé sur le classpath.

III-2-2. Fichiers properties

La configuration via des fichiers properties est la première à avoir été implémentée, sa structuration est basique et ses possibilités sont plus restreintes que celles des fichiers XML (certains Appenders ne peuvent pas être configurés via un fichier properties). Néanmoins, il est utile de connaître son organisation puisqu'elle reste très répandue.

L'ordre de configuration présenté ici (Appenders puis Loggers) est purement arbitraire (elle suit en fait l'ordre utilisé dans la DTD des fichiers XML), vous pouvez faire l'inverse ou même mélanger les deux, log4j s'y retrouve parfaitement.

Vous pouvez définir un niveau minimal pour tous les Loggers au moyen de la clé log4j.threshold. Cela signifie que tous les messages en dessous de ce niveau seront ignorés par tous les Loggers quel que soit leur niveau (mais les messages au-dessus de ce niveau sont traités normalement, en fonction du niveau de chaque Logger).

Si vous voulez que log4j affiche des messages de débogage indiquant les opérations effectuées en interne, vous pouvez positionner à true la clé log4j.debug. Cela peut être utile lors de la mise au point d'une configuration ou d'un Appender personnalisé.

III-2-2-1. Configuration des Appenders

Il faut savoir qu'au niveau du fichier de configuration, chaque Appender doit avoir un nom afin de pouvoir y faire référence lors de la configuration des Loggers. Les paramètres de configuration concernant les Appenders sont préfixés par log4j.appender. La déclaration d'un Appender d'un nom donné se fait de la façon suivante :

 
Sélectionnez
log4j.appender.NomAppender=ClasseAppender

NomAppender est remplacé par le nom que l'on souhaite attribuer à l'Appender et ClasseAppender la classe d'implémentation de l'Appender. Si l'Appender n'a besoin d'aucun autre paramètre pour fonctionner (pas de Layout ni de paramètre particulier), il peut être utilisé directement par un Logger. Voici un exemple de déclaration de l'Appender pour LogFactor5 (LF5) :

 
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log4j.appender.AppenderLogFactor5=org.apache.log4j.lf5.LF5Appender

Vous pouvez remplacer AppenderLogFactor5 par ce que vous voulez, cela changera simplement l'identifiant utilisé lorsque vous ferez référence à cet Appender lors de la configuration des Loggers.

Si l'Appender nécessite des paramètres (par exemple un Layout), il faut les lui passer en utilisant la syntaxe :

 
Sélectionnez
log4j.appender.NomAppender.NomOption=ValeurOption

Les options disponibles pour un Appender sont parfois décrites dans sa documentation, mais vous pouvez toujours les retrouver en regardant les setters de cet Appender (méthodes setXXX). Le nom du paramètre est alors le nom du setter sans set et avec la première lettre en minuscule (par exemple setLayout correspond à la propriété Layout). Par exemple, si l'on veut configurer le layout pour un ConsoleAppender, on procèdera de la façon suivante :

 
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log4j.appender.Console=org.apache.log4j.ConsoleAppender
log4j.appender.Console.layout=org.apache.log4j.SimpleLayout

Une fois les Appenders configurés, il vous reste à configurer les Loggers pour qu'ils les utilisent.

III-2-2-2. Configuration des Loggers

La forme de la configuration des Loggers est similaire à celle des Appenders, néanmoins, les seules choses à configurer sont les Appenders et, éventuellement, le niveau et l'additivité des Appenders. Aussi la configuration d'un Logger a l'aspect suivant :

 
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log4j.logger.nom.du.logger=[niveau], appender1, appender2

Où :

  • nom.du.logger est le nom du Logger lorsqu'il est demandé viaLogger.getLogger (vous pouvez ne spécifier qu'une partie du nom du Logger et vous reposer sur les mécanismes d'héritage de propriétés) ;
  • niveau est le nom du niveau à attribuer au Logger, s'il n'est pas précisé, le niveau est hérité du parent (ou positionné à DEBUG pour le Logger racine) ;
  • appendern est le nom d'un Appender tel qu'il a été déclaré par log4j.appender.nomAppender.

Le paramètre niveau est facultatif, mais pas la virgule qui le suit !

La seule particularité concerne la configuration du Logger racine. En effet, celui-ci n'a pas de nom attribué puisqu'il n'est accessible que par la méthode Logger.getRootLogger(). Aussi, il existe une clé particulière servant à sa configuration qui est log4j.rootLogger

Le paramétrage de l'additivité d'un Logger en ce qui concerne les Appenders se fait de façon quelque peu contre-intuitive. Alors que l'on pourrait penser que l'additivité est un paramètre du Logger et qu'à ce titre elle pourrait être configurée selon le même schéma que les paramètres des Appenders, l'équipe de log4j n'a pas fait ce choix. La configuration de l'additivité se fait de la façon suivante :

 
Sélectionnez
log4j.additivity.nom.du.logger=true|false

Par défaut, l'additivité est active.

Ainsi, vous pouvez configurer le Logger com.developpez.beuss.java.log4j.MonLogger de plusieurs façons :

Configuration directe
Sélectionnez
log4j.logger.com.developpez.beuss.java.log4j.MonLogger=INFO, UnAppender
Héritage (tous les loggers du paquetage)
Sélectionnez
log4j.logger.com.developpez.beuss.java.log4j=, UnAppender

Notez que le niveau n'est pas précisé, cela signifie qu'il est hérité du Logger parent le plus proche.

Héritage (logger racine)
Sélectionnez
log4j.logger.rootLogger=INFO, UnAppender

Si vous avez défini vos propres Levels vous pouvez configurer les Loggers pour qu'ils les utilisent en spécifiant un niveau de la forme NomNiveau#ClasseNiveau. NomNiveau sera passé à la méthode statique toLevel(String) qui est chargée de renvoyer un Level correspondant à celui décrit par la chaîne.

III-2-3. Fichiers XML

Comme nous l'avons déjà vu, les fichiers XML sont beaucoup plus structurants que les fichiers properties. Ils obligent à une certaine disposition des différents éléments puisque le fichier de configuration XML est validé vis-à-vis de sa DTD lorsqu'il est chargé. La structure (simplifiée) d'un fichier de configuration log4j au format XML est la suivante :

  • configuration des Appenders ;
  • configuration des Loggers ;
  • configuration du Logger racine.

Les différentes parties de la configuration sont détaillées dans les sections suivantes. La syntaxe globale du fichier de configuration est la suivante :

 
Sélectionnez
<?xml version="1.0" encoding="UTF-8" ?>
<!DOCTYPE log4j:configuration SYSTEM "log4j.dtd">
<log4j:configuration xmlns:log4j="http://jakarta.apache.org/log4j/" [threshold="all"] [debug="false"]>
    <!-- Déclaration des différents Appenders et Loggers -->
</log4j:configuration>

Les propriétés threshold et debug sont identiques aux clés correspondantes dans la configuration via un fichier properties, elles permettent respectivement d'indiquer le niveau minimum que doit avoir un message pour être transmis aux Loggers et de demander à log4j d'afficher des informations sur le déroulement des opérations.

III-2-3-1. Configuration des Appenders

La configuration d'un Appender se fait au moyen de la balise appender qui prend la forme suivante :

 
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<appender name="NomAppender" class="ClasseImplementation">
     [<param name="ParamètreAppender1" value="ValeurParamètreAppender1"/>]
     [<layout class="ClasseLayout"<
         [<param name="ParamètreLayout1" value="ValeurParamètreAppender1"/>]
     </layout>]
 </appender>

Les balises param (que ce soit pour l'Appender ou le Layout) et layout sont facultatives. Ainsi, si l'on reprend la configuration de l'Appender LF5 présentée dans la configuration via fichiers properties, elle aura l'aspect suivant en XML :

 
Sélectionnez
<appender name="console" class="org.apache.log4j.ConsoleAppender">
     <layout class="org.apache.log4j.SimpleLayout"/>
 </appender>

Les Appenders acceptent d'autres balises (notamment filter), mais celles-ci n'interviennent que dans le cas de configurations plus avancées. Si vous voulez en savoir plus, quelques pistes sont données dans les sections « " et »".

III-2-3-2. Configuration des Loggers

On ne change pas une équipe qui gagne, la configuration des Loggers se fait au moyen de la balise… logger. Sa forme est la suivante :

 
Sélectionnez
<logger name="nomLogger" [additivity="false"]>
     [<level value="NomLevel"/>]
     [<appender-ref ref="NomAppender1"/>]
 </logger>
  • le nom du Logger (name) est celui utilisé lors de l'appel à getLogger, comme pour la configuration via les fichiers properties, vous pouvez utiliser l'héritage et l'additivité ;
  • le paramètre additivity indique si l'additivité des Appenders s'applique ou non ;
  • la balise level permet d'indiquer le niveau minimum qu'un message doit avoir pour être pris en compte par le Logger ;
  • l'attribut ref de la balise appender-ref doit renvoyer au nom d'un Appender déclaré précédemment. Il peut y avoir plusieurs balises appender-ref pour un Logger.

Le Logger racine doit être configuré d'une façon particulière. Contrairement à la configuration via un fichier properties, il n'a pas de nom spécial, mais reçoit sa propre balise : root. Sa configuration suit le même modèle que les autres Loggers. Si vous observez attentivement la DTD, vous constaterez que d'autres balises sont disponibles pour root, elles ne sont là que pour assurer la compatibilité et ne doivent pas être utilisées.

Comme pour la configuration via un fichier properties, si vous avez défini vos propres Levels vous pouvez configurer les Loggers pour qu'ils les utilisent en spécifiant un niveau de la forme NomNiveau#ClasseNiveau. NomNiveau sera passé à la méthode statique toLevel(String) qui est chargée de renvoyer un Level correspondant à celui décrit par la chaîne. Si vos niveaux utilisent des paramètres particuliers, vous devez définir des setters (méthodes setXXX) permettant de les positionner puis placer des balises <param name=« nom » value=« valeur »> au sein de la balise Level.

IV. Propriétés utiles

Les deux sections qui suivent présentent une partie des propriétés de certains Appenders et Layouts. Elles n'ont pas pour vocation d'être exhaustives, mais simplement d'aider à la configuration.

Rappel : l'attribution de valeurs aux propriétés d'un Appender se fait en utilisant la syntaxe log4j.appender.nomAppender.nomPropriété=valeur dans une configuration via un fichier properties et par le biais de la balise param imbriquée dans la balise appender adéquate pour une configuration XML. Pour les layouts, on utilisera la syntaxe log4j.appender.nomAppender.layout.nomPropriété ou une balise param imbriquée dans la balise layout idoine. Pour plus de détails sur les deux formats de configuration, reportez-vous à la section .

IV-1. Appenders

IV-1-1. Seuils

Comme nous l'avons vu lors de l', il est possible de définir un seuil au niveau de l'Appender en dessous duquel les messages ne seront pas journalisés. Il vient en complément du seuil global et du niveau propre du chaque Logger. Ce seuil est positionnable via la propriété threshold :

Appender journalisant les messages INFO et supérieurs
Sélectionnez
<appender name="console" class="org.apache.log4j.ConsoleAppender">
     <param name="threshold" value="INFO"/>
     <layout class="org.apache.log4j.PatternLayout">
         <param name="ConversionPattern" value="%-5p %c{1} - %m%n" />
     </layout>
 </appender>

Ce paramètre est pratique lorsque l'on veut que l'Appender ne prenne en compte que les messages au-dessus d'un certain niveau. Néanmoins, il peut être souhaitable de réellement séparer les différents niveaux pour, par exemple, avoir un fichier contenant les messages de débogage, un autre les messages d'information, etc. Dans ce cas, le paramètre threshold n'est plus suffisant. Pour cela, il faut utiliser un autre mécanisme de log4j : les filtres. Les filtres ne sont supportés que dans la configuration XML, ils se placent au sein de la balise appender. Dans notre cas, on peut utiliser le LevelMatchFiler ou le LevelRangeFilter selon que l'on veut ne journaliser que les messages d'un niveau donné ou ceux compris dans un intervalle de niveau. Voici un exemple de configuration :

 
Sélectionnez
<!-- Premier Appender, ne journalise que les messages DEBUG -->
 <appender name="filedebug" class="org.apache.log4j.FileAppender">
     <param name="file" value="debug.log"/>
     <layout class="org.apache.log4j.SimpleLayout"/>
     <filter class="org.apache.log4j.varia.LevelMatchFilter">
         <param name="levelToMatch" value="DEBUG"/>
     </filter>
     <filter class="org.apache.log4j.varia.DenyAllFilter"/>
 </appender>
 <!-- Second Appender, ne journalise que les messages INFO à ERROR (exclu donc FATAL) -->
 <appender name="fileinfoup" class="org.apache.log4j.FileAppender">
     <param name="file" value="infoup.log"/>
     <layout class="org.apache.log4j.SimpleLayout"/>
     <filter class="org.apache.log4j.varia.LevelRangeFilter">
         <param name="levelMin" value="INFO"/>
         <param name="levelMax" value="ERROR"/>
     </filter>
 </appender>
 <root>
     <appender-ref ref="filedebug" />
     <appender-ref ref="fileinfoup"/>
 </root>

Le LevelMatchFilter prend comme paramètre levelToMatch qui est le niveau auquel doit correspondre le message pour ne pas être rejeté (on peut éventuellement lui passer acceptOnMatch avec la valeur false pour qu'au contraire le message soit rejeté). Il est nécessaire d'appliquer un second filtre qui rejette tous les messages qu'il rencontre. C'est dû au comportement du LevelMatchFilter : si le niveau du message correspond au niveau défini, le message est accepté sans passer par les autres filtres. Par contre, si le niveau ne correspond pas, le filtre est dit neutre, c'est-à-dire qu'il laisse le soin aux filtres suivants de décider ; s'il n'y a pas d'autres filtres, le message est accepté ce qui n'est pas le comportement attendu dans notre exemple.

Le second Appender est configuré pour accepter les messages de INFO à ERROR (inclus), grâce à un LevelRangeFilter qui prend en paramètre levelMin (niveau minimum que le message doit avoir pour être accepté) et levelMax (niveau maximum que le message peut avoir pour être accepté). Ce filtre accepte lui aussi un paramètre acceptOnMatch, mais celui-ci a une sémantique un peu différente du LevelMatchFilter : s'il est positionné à false le filtre rejette le message s'il est à l'extérieur des bornes et reste neutre s'il est à l'intérieur ; si acceptOnMatch est à true (par défaut) les autres filtres ne sont pas consultés et le message est accepté directement s'il est dans l'intervalle.

Les filtres sont des outils très puissants, cependant, il est recommandé d'utiliser en priorité les mécanismes de filtrage des Loggers et des Appenders avant d'y avoir recours.

IV-1-2. ConsoleAppender

Le ConsoleAppender journalise, comme son nom l'indique, vers la console. Il est cependant possible de choisir si les messages sont envoyés vers la sortie standard ou vers la sortie des erreurs. Ce comportement est contrôlé par le paramètre target qui prend les valeurs System.out (sortie standard) ou System.err (sortie des erreurs).

IV-1-3. FileAppender

Le FileAppender est la classe de base pour tous les Appenders de type RollingFile, les propriétés décrites dans cette section s'appliquent donc également à ces Appenders. Notez que certaines propriétés proviennent en fait du WriterAppender.

  • append : indique si l'écriture doit se faire à la suite dans le fichier (true, valeur par défaut) ou si le contenu doit être écrasé (false) ;
  • encoding : définit l'encodage du fichier produit (utilisation des propriétés système si aucun encodage n'est précisé) ;
  • bufferedIO : indique si un tampon doit être utilisé pour l'écriture (false par défaut) ;
  • bufferSize : dans le cas où un tampon est utilisé pour la sortie, indique la taille du buffer en octets (8Ko par défaut) ;
  • file : définit le nom de base du fichier où effectuer la journalisation (des suffixes peuvent y être ajoutés dans le cas des RollingFileAppenders).

Si vous êtes sous Windows, n'oubliez pas de doubler les slashes dans la déclaration du chemin du fichier (par exemple : C:\\logs\\debug.log).

IV-1-4. JDBCAppender

Le JDBCAppender enregistre les messages de journalisation dans une base de données. Il est donc nécessaire de lui fournir les informations nécessaires à cette insertion :

  • driver : indique le Driver JDBC à utiliser pour la connexion ;
  • url : URL JDBC utilisée pour se connecter à la base ;
  • user, password : nom d'utilisateur et mot de passe (propriétés distinctes), l'utilisateur doit avoir le droit d'insérer de nouvelles lignes ;
  • bufferSize : nombre d'événements de journalisation à recevoir avant de les envoyer en base ;
  • sql : requête d'insertion à utiliser, elle suit le format du , par exemple « INSERT INTO journal(niveau, logger, message) VALUES('%p', '%c', '%m'); ».

IV-1-5. DailyRollingFileAppender

Le paramètre important de cet Appender est datePattern, en effet, c'est lui qui va contrôler la fréquence du roll-over du fichier journal ; il détermine également le modèle du nom de fichier. Le motif utilisé suit les conventions de SimpleDateFormat, la précision va jusqu'à la minute (c'est-à-dire que le fichier est sauvegardé et renommé toutes les minutes). Consultez la Javadoc de DailyRollingFileAppender pour des exemples et une description de l'interprétation du format.

IV-1-6. RollingFileAppender & ExternallyRolledFileAppender

Les RollingFileAppender utilisent un jeu de fichiers tournants pour effectuer leur journalisation. C'est-à-dire que lorsque le roll-over intervient, soit parce que le fichier atteint une certaine taille (RollingFileAppender) soit parce que cela a été demandé (ExternallyRolledFileAppender), le fichier journal courant est archivé en nomdefichier.1 tandis que l'indice des autres archives est incrémenté de 1. Si le suffixe fichier le plus ancien dépasse une certaine valeur, celui-ci est supprimé.

Fonctionnement des RollingFileAppender
Fonctionnement des RollingFileAppenders

Les éléments configurables dans ce mécanisme sont l'indice maximal des fichiers de sauvegarde (par le biais de la propriété maxBackupIndex) et, uniquement pour le RollingFileAppender, la taille du fichier déclenchant le roll-over (via la propriété maxFileSize).

Le déclenchement du roll-over pour l'ExternallyRolledFileAppender se fait d'une façon similaire à la suivante :

 
Sélectionnez
Socket sock = new Socket([Adresse où tourne l'Appender], [port sur lequel écoute l'Appender]);
 DataOutputStream dos = new DataOutputStream(sock.getOutputStream());
 dos.writeUTF("RollOver");
 dos.close();
 sock.close();

Le port sur lequel écoute l'ExternallyRolledFileAppender est configurable via la propriété port (tout simplement), mais la chaîne déclenchant le roll-over ne l'est pas. Notez que la casse est prise en compte, si l'Appender reçoit autre chose que « RollOver », il renverra un message d'erreur via le Socket.

IV-1-7. AsyncAppender

L'AsyncAppender fait suivre les messages aux Appenders qui lui sont attachés dans un Thread distinct. Cela permet de ne pas bloquer l'application effectuant la journalisation. Les événements sont journalisés un par un au fur et à mesure. Lorsque la file est pleine, l'AsyncAppender doit attendre qu'une place se libère avant de pouvoir continuer. Il n'est configurable que par un fichier XML.

Tout d'abord, il faut lui indiquer les Appenders auxquels il va devoir faire suivre les événements. Il ne s'agit pas à proprement parler de propriétés puisque ce sont les Appenders proprement dits qui sont utilisés et non pas une valeur quelconque. Aussi, il existe une balise spéciale : appender-ref. Celle-ci dispose d'un attribut ref qui doit prendre pour valeur le nom d'un Appender. Il est possible d'affecter plusieurs Appenders à un AsyncAppender.

Ensuite, il est possible de spécifier la taille de la file d'attente des messages. Dans une application envoyant beaucoup de messages à des Appenders assez lents, il peut être utile d'augmenter sa taille. Cela se fait via la propriété bufferSize (128 événements par défaut). Enfin, si vos Appenders affichent les informations sur l'endroit dans le code d'où est émis le message, il est utile de positionner la propriété locationInfos à true.

Exemple de configuration d'AsyncAppender
Sélectionnez
<appender class="org.apache.log4j.FileAppender" name="file">
    <param name="file" value="extern.log"/>
    <layout class="org.apache.log4j.SimpleLayout"/>        
</appender>

<appender class="org.apache.log4j.AsyncAppender" name="async">
    <appender-ref ref="file"/>
</appender>

IV-2. Layouts

IV-2-1. PatternLayout

Le PatternLayout est le Layout le plus souple et le plus configurable. Comme son nom l'indique, il utilise un motif pour mettre en forme les informations fournies par l'événement de journalisation. Sa seule propriété se nomme conversionPattern, elle permet d'indiquer la façon dont doivent être formatées les informations. Ce formatage s'effectue au moyen de séquences d'échappement. En voici quelques-unes :

  • %c : nom du logger ;
  • %m : message de journalisation ;
  • %n : caractère de nouvelle ligne spécifique à la plate-forme. N'oubliez pas de l'ajouter à la fin de la ligne ;
  • %p : niveau de gravité de l'événement.

Il est possible de contrôler l'alignement des différentes informations au moyen de chiffres placés entre le signe % et la lettre indiquant l'information à afficher. Reportez-vous à la JavaDoc pour plus d'informations. Ce Layout est celui utilisé entre autres par le JDBCAppender pour la définition de la requête SQL.

Il existe toute une variété de séquences d'échappement permettant d'obtenir des informations sur la provenance du message de journalisation (classe, fichier, ligne, méthode), l'extraction de ces informations est relativement lente, il est donc préférable de ne pas utiliser ces options en environnement de production.

IV-2-2. HTMLLayout & XMLLayout

Les Layouts HTMLLayout et XMLLayout ont un paramètre en commun appelé locationInfo qui sert à demander au Layout d'inclure des informations sur la provenance du message dans le code. Le HTMLLayout indiquera le fichier et la ligne d'où provient le message tandis que le XMLLayout inclura également les noms de la classe et de la méthode.

Le HTMLLayout accepte aussi un paramètre title indiquant le titre que doit porter la page récapitulant les informations.

Exemple de sortie du HTMLLayout
Exemple de sortie du HTMLLayout

V. Un petit mot sur les nouveautés de la version 1.3

V-1. ErrorHandlers

Vous aurez peut-être remarqué la présence d'une balise errorHandler qu'il est possible d'intégrer au sein de balises appender dans la configuration XML. Il s'agissait d'un mécanisme conçu pour pouvoir avoir un Appender de repli dans le cas où l'Appender spécifié n'aurait pas pu fonctionner. Néanmoins, en raison de la façon dont étaient implémentés les ErrorHandlers, il était très difficile de s'assurer que les Appenders fonctionnaient avec ce mécanisme. Aussi Ceki Gülkü (le créateur de log4j) a décidé de les supprimer en concertation avec l'équipe de développeurs :

« Given the extreme difficulty in testing generic error handlers, log4j 1.3 no longer supports ErrorHandlers. »

V-2. WatchDogs

Si vous avez déjà utilisé log4j auparavant et que vous initialisiez la configuration manuellement (en la programmant), peut-être vous êtes-vous servi de la méthode configureAndWatch qui permettait de charger la configuration et de surveiller si un changement y était apporté pour la recharger périodiquement. Ces méthodes disparaissent dans la version 1.3 au profit des WatchDogs qui offrent un système plus souple au niveau des extensions possibles.

VI. Conclusion

Voilà, vous en savez maintenant un peu plus sur log4j. Sachez qu'il a été porté sur d'autres langages, pour plus d'informations, reportez-vous au site des services de journalisation Apache. La version 1.3 de log4j apportera son lot de nouveautés, nous en reparlerons quand une version stable sera sortie.

Si vous avez des corrections ou des suggestions pour améliorer cet article, vous pouvez me contacter par MP sur le forum

VII. Remerciements

Merci à Maximilian pour sa relecture et à Wookai pour ses corrections.

VIII. Téléchargements

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